Madeleine Riffaud est née en 1924 et a grandit en Picardie. A 17 ans, elle décide de s’installer à Paris pour s’engager dans la résistance. Elle entre dans le mouvement des Francs-tireurs et partisans. Très vite, son chef de réseau remarque son audace et son courage et l’autorise à prendre les armes (ce qui est alors extrêmement rare pour une femme). En 1944, elle abat un officier allemand en pleine rue d’une balle dans la tête, ce qui lui vaut d’être arrêtée, torturée et condamnée à mort. Elle est finalement libérée en échange de prisonniers allemands et reprend de suite le combat. Elle n’a alors que 20 ans et est considérée comme une « ancienne » par les autres résistants en raison de son expérience. Elle est donc affectée à la Compagnie St-Just avec le grade d’aspirantE. En août 1944, juste après sa sortie de prison, elle dirige une opération contre un train allemand au cours de laquelle environ 150 soldats allemands sont faits prisonniers. Après la Libération de Paris, l’armée régulière ne l’accepte pas dans ses rangs car elle est une femme et qu’elle est mineure.
Madeleine Riffaud, qui a soif d’aventures, devient alors grand reporter pour l’Humanité. Elle s’envole notamment pour l’Algérie et le Vietnam. Elle travaille par la suite en tant qu’aide-soignante et écrit un livre sur le sujet : Les Linges de la nuit. Elle est également l’auteure de plusieurs poèmes.
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